Bénédict Winsheste [Maraudeur Homme]

† Mon personnage †

J’ai de grands secrets… De lourds secrets… Et c’est pour ça que l’on veut ma peau.

Je m’appelle Benedict et je suis un type tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Du moins, je le croyais.

Physiquement, je me démarque par mes couleurs vives. J’aime la provocation. En ces temps de guerre me direz-vous, porter des teintes criardes n’est pas ce qu’il y a de mieux. Je vous réponds certes, mais mon armure arc en ciel m’est nécessaire pour subsister dans ce monde gris et sale. Des orchidées autour du cou, mais d’où viennent-elles m’interrogerez-vous, à cette question, je ne répondrai pas, du moins pas toute de suite. Un look décalé et vif contrastant avec une peau claire presque maladive. Je suis loin d’être fait en sucre, mais je ne suis pas bien costaud non plus. Mon frère dit de moi qu’un coup de vent et je me brise comme une branche. Je lui réponds qu’une fois la brindille brisée, sa pointe acérée devient plus dangereuse qu’une simple feuille. Je suis donc particulièrement fin pour un homme, mais cela me permet de me glisser dans des endroits étroits et improbables puisqu’en plus de cela, je fais preuve d’une souplesse tenant parfois du contorsionniste. Un regard menthe à l’eau illumine la pâleur de mon visage et ajoute une nouvelle touche de couleur au tableau. Seul bémol à ce camaïeu, mes sourcils foncé et ma chevelure brune. Élancé, je ne suis pas bien grand pour un homme, il m’est quotidien de me faire dépasser par un autre de toute sa stature. On me juge efféminé si bien que l’on a tendance à me surprotéger. Si dans ma jeunesse je ne supportais pas cette protection constante et cette manière qu’avaient ceux qui m’entouraient de me sous estimer, aujourd’hui je préfère en jouer et en rire.

J’étais jeune adolescent lorsque sur la vieille radio de mon père nous entendions un message inquiétant. Réfugiés dans un abri atomique sous terre, jamais nous ne fûmes quitté par cette phrase : « si vous entendez ce message, vous faîtes parti de la résistance ». Résistance contre quoi ? Nous ne tardions pas à le découvrir.

La fin de monde ? Non. Je dirai plutôt qu’une nouvelle ère venait de commencer.

La vie n’était pas facile, mais avec un minimum de débrouillardise, nous nous en sortions pas si mal, mais rapidement, les vivres ont manqué, les prix ont explosé, le brigandage c’est développé et nous nous retrouvions avec plus rien. La faim et la maladie eurent raison de notre père, quant à notre mère, elle avait déjà rendu son âme à son dieu depuis longtemps. Seuls, mon frère et moi nous nous sommes mis à voler. Au début, par nécessité et ensuite par jeu. Bien vite, nous devenions de petits escamoteurs hors pairs. Qui se serait méfié de deux visages d’anges tels que les nôtres ? Aguerris, plus une serrure, plus un code et plus une prestidigitation n’avaient de secret pour nous.

En journée, sur la grand place, nous faisions des tours de « magie » qui tenaient plus des tours de passe-passe d’ailleurs, une vieille casquette au sol pour récolter ce que les bons samaritains voulaient bien nous donner pour chaque « représentations ». Nous étions plutôt doué puisque jamais le secret de nos tours ne fut découvert. D’ailleurs, jamais un magicien ne révèle le secret de ses tours, ne pensez-vous pas ?

Nous survivions comme nous pouvions, allant de ville en ville, évitant le plus possible de croiser des machines et, traitez-nous de lâche si vous le voulez, il n’empêche que grâce à cela nous sommes toujours en vie, lorsque nous en croisions une, nous je jouions pas les héros, préférant la fuite à l’affrontement. Ne vous méprenez pas, nous étions bien loin d’être malheureux. Cette vie nous convenait parfaitement.

Mais voilà, dans tout conte de fée il y a un élément perturbateur et le nôtre ne fut pas des moindres puisque ce furent des machines qui nous tombèrent dessus. Étonnamment, nous ne fûmes pas tués… Ce qu’il se passa pour nous restera sous silence mais il en résulta deux choses : mon frère était désormais détenu par Skynet et ses « enfants », quant à moi je devais infiltrer la résistance pour permettre aux machines d’obtenir de précieuses informations. Bien sûr en frère « exemplaire » il n’était pas question de laisser mon aîné dans leur boulon… Pourtant, la tâche qui m’incombait était loin d’être une chose facile et s’annonçait très mal partie. J’étais voleur et menteur d’une certaine manière, mais certainement pas un tueur, hors les conduire à la résistance – si par miracle j’y parvenais – ce serait comme tuer ces hommes moi-même. Cruel dilemme et pourtant, je pliais et m’engageais sur une voix qui ne me plaisait pas, celle de l’espionnage. Du moins, je m’y dirigeais puisque je ne connaissais aucun résistant.

À mesure de mes recherches, je découvrais un endroit… Rien à voir avec ce pourquoi j’avais été relâché sans trop de dégâts. C’était l’Eden. Minuscule… Mais le paradis tout de même. Caché au cœur de ruines, je venais de découvrir un endroit où la végétation avait reprit ses droits. Véritable grenier naturel, entre les plantes et les animaux, il y avait là de quoi faire tenir sans restriction, une bonne cinquantaine de personnes tout en laissant l’occasion à Dame nature de se renouveler.

Je venais en réalité de trouver plus qu’un paradis, l’endroit où une fois tiré de là, mon frère et moi pourrions nous y établir sans craindre la faim. Car oui, en égoïste, je n’avais pas l’intention de partager ces lieux avec n’importe qui. Cette information, je me gardais bien d’en parler tout comme le plan qui menait à l’Eden, je ne le traçais que dans mon esprit. Moins j’en aurais sur moi, mieux cela vaudra. Pourtant, grand amateur de plante, je ne pu m’empêcher de cueillir quelques orchidées sauvages. Maintenant que vous savez d’où elles proviennent, vous vous doutez bien qu’elles ont soulevé de nombreuses questions chez celles et ceux que je pu croiser. Ma réponse fut toujours la même, je les avais trouvé dans un fleuriste abandonné ou les plantes avaient prospéré dans une ville du fin fond du bout du pays. Certains me croyaient, d’autres non – mes fleurs étaient trop fraîches – j’en eu parfois des ennuis, d’autres des insultes et enfin, ce que je préférais, de l’indifférence.

Me voici donc, menteur et voleur, avec entre les mains des choses qui me dépassent de loin. Cependant, têtu, borné, butté et tout autre synonyme d’entêtement, je ne compte pas abandonner mon frère ou cracher l’information de ma découverte. Je suis obstiné, déterminé et j’utiliserai les moyens qu’il me faudra pour parvenir à le tirer de ce mauvais pas. Mon apparence fragile fait que l’on s’apitoie vite sur mon sort, que l’on me surprotège et se méfie moins de moi. Comme je vous l’ai déjà dis, j’en joue, j’en use et en abuse. Je ne suis pas un mauvais bougre, je veux juste la liberté de mon frère – et si possible ne pas partager ma découverte.

Bien sûr mes orchidées on fait naître des idées, des rumeurs… Je m’en sers également. On me prétend cleptomane, mais en réalité, j’aime l’adrénaline du vol. Je pourrais vous déposséder de votre arme à votre ceinture que vous ne le remarqueriez que trop tard. Cependant, je ne vais pas jusqu’à m’emparer du morceau de pain d’un crève-la-faim. Mes cibles ne son généralement pas les plus démunies et ce dont je m’empare ne se borne que peu souvent à des aliments. Le temps où le vol était une obligation pour survivre est révolu.

Le vol est donc l’une de mes deux passions et la seconde, la prestidigitation. D’une certaine manière, l’alliance de ces deux arts où j’excelle, me rend dangereux, certes, guère physiquement. Mon esprit d’analyse et affûté me permet de me sortir de quelques embarra puisque par la force je ne le peux pas.

L’humour, j’aime ça, je joue mon petit malin, mais je jauge avant celui qui se trouve en face de moi. J’aime agacer, énerver, comme cela je fais fuir, on ne s’attache pas à moi et je ne m’attache pas non plus. Dans les deux sens, pas de déception. Si par malheur quelqu’un gagne mon affection, cette personne verra en moi le plus fidèle allié, tant qu’il n’y a aucun risque de cause à effet pour mon frère.

Les hommes me cherchent pour savoir d’où viennent mes orchidées, les machines pour me tuer ou bien avoir leurs informations si précieuse. Le jeu du chat et de la souris… Il me plait assez bien, je dois reconnaître que j’ai un certain goût du danger, mais à deux c’est tellement mieux que seul.

Je cache une sensibilité à fleur de peau. Chez moi les émotions, lorsque je ne porte l’un de mes nombreux masque, sont exacerbées, sont entières. C’est tout ou rien ce qui peut me conduire dans l’euphorie tout comme dans des dépressions si noires qu’elles peuvent me conduire loin. Généralement, je jongle de l’une à l’autre si rapidement qu’on me prend pour fou. Je dois l’être quelque peu, je le reconnais.

Je parlais de masque tout à l’heure. Suivant mon interlocuteur et la situation, je m’adapte. L’humour pour dédramatiser, le sérieux pour la crédibilité, la colère pour la contrariété… Même si hors de moi, je ne suis pas particulièrement effrayant, loin de là... Je fais plutôt rire que pleurer et lorsque l'on court, ce n'est pas pour me fuir mais pour m'attraper !


Autres précisions :
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Si ma fiche en une traite, sans séparation pour les parties demandé dérange, je modifierai


Aucun

† Moi-même †

Nom de la célébrité de votre avatar : Benedict Whishaw
Comment avez-vous connu le forum ? Par son fondateur
Fréquence estimée de réponse ? 1 fois par semaine hors vacances sinon plus souvent
Des idées ou suggestions ? ///
Mots de passe : été, soleil, chaleur

Mmh... Un jeu dangereux ! Une entreprise très risquée, mais qui part quand même d'un bon sentiment. Mais sacrifier l'humanité pour un homme? Et ce sans garanties des machines? De toute façon, qui y croirait?

Je n'ai relevé presque aucune faute, aucune qui vaille vraiment la peine d'être relevée en tout cas.

Tu as signé le règlement, bienvenue ! J'espère que tu t'amuseras !