Valerian Langolier - Homme - Terminé [OK]

Prénom : Valerian
Nom : Langolier
Âge : 28 ans

Physique :

De taille moyenne, Valerian tient de l'homme dont on ne se méfie pas de prime abord. En effet, il est loin de tenir de la masse de muscle. Qui ne le connait pas le qualifierait presque de gringalet. La peau claire de son visage aux traits fins est teintée par l'ocre de ses yeux où résident mélancolie et tristesse. Les cheveux bruns souvent en bataille, une cigarette - ou autre chose - presque toujours à la bouche - il n'est pas de ceux à soigner son apparence. Chemise grise, bretelles, pantalon sombre, telle est la première image que l'on voit de lui. Discret, il n'est pas rare que s'il ne fait pas savoir sa présence, on ne le remarque pas.

Caractère :

Il faut savoir que la perte de son frère jumeau a fait basculer Valerian entre deux mondes. À force de jouer le rôle de son frère, il a développé une seconde personnalité. Ainsi, Jehan partage désormais avec Valerian un seul et même corps.

₪ Valerian est un homme juste, peut-être un brin perdu et embrouillé dans ses idées, mais il est loin d'être un mauvais bougre. Peu sûr de lui et mélancolique, il est homme à plus souvent regarder derrière lui que devant lui. À trop vivre dans le passé, il en oublie souvent le futur, mais surtout, le présent.

Honnête, il est de ceux à ne pas savoir mentir lorsqu'il n'interprète ce rôle qu'il c'est imposé lui-même. De la même manière, il appartient à ce genre d'homme offrant le pardon plus que de raison, de nature généreuse, il donnerait sa chemise au premier manant venu sans la moindre hésitation si l'occasion se présentait, pouvant aller jusqu'à finir par s'oublier lui-même.

Uniquement lorsqu'il s'en retrouve solitaire, cette facette demeure. Aux yeux de tous il est Jehan et Valerian sommeil alors. Pourquoi c'est-il donc imposé une telle existence ? Parce qu'une fois au pied du mur, à ses yeux, il a découvert que son frère était "quelqu'un", mais que lui n'était "personne". De cette manière, son frère continue malgré tout de vivre.

₪ Jehan de son côté est un homme autoritaire qui est prêt à tout. Se salire les mains ne l'effraie en aucune manière. Sans scrupule, il reste quelqu'un de froid et distant.

Tête brûlé, lors de l'action, il est plutôt celui qui foncera que l'homme qui réfléchira de prime habord lorsque l'action et de mise. Seul lors de l'établissement de ses plans il prend le temps d'analyser. Loin d'être idiot, il est de ceux à avoir le sang chaud. Sans scrupule, il reste quelqu'un de froid et distant. Malgré tout, soucieux du détail, examinant avec soin chaque élément - encore une fois, hors de l'action - il tient un sens aigüe qui tourne presque à l'obsession de l'organisation. Rien n'est rarement laissé au hasard, même si des imprévus arrivent toujours.

Son instinct est très dévellopé, il ne laisse pourtant rien lui échapper. La perte de contrôle est sans doute l'une des choses qu'il déteste le plus au monde. Cela doit venir juste après les machines. Il n'écoute pas souvent ce que son coeur tente de lui dicter, contrairement à Valerian. Il ne suit que peu ses élants préfère l'étouffer.

Loin d'être généreux, quand il donne, c'est qu'il a quelque chose derrière la tête. Il ne le fait jamais sans intérêt pour lui.

Histoire :

Lettre À Mon Frère/////////////////////////

//////// Mon Frère,

///Voici trois ans déjà que nous ne nous sommes vus, ou plutôt, que je t'ai perdu. Je n'ai jamais osé revenir sur la pierre tombale à ton nom que pourtant, j'ai fait élever, et je m'en excuse. Je te dois la vérité, à toi mon double, mon reflet, mon frère... Le seul qu'il me restait et que je n'ai pour ainsi dire, jamais eu. Sur mes épaules repose l'immense poids de ma culpabilité. Il m'est si lourd, si douloureux, que j'en étouffe.

///Avant de t'expliquer comment j'en suis arrivé là, je me dois de remonter le temps plus en amont.

///Tout comme toi, je vis le jour au sein d'une famille qui vouait sa vie à répandre la bonne paroles divine, chose à laquelle je n'adhérais, pour la plus grande honte de mes parents. Ce que sais également, c'est qu'en cette nuit de lune rousse, je ne fus guère le seul à pousser mon cri de vie. Avant moi déjà, tu avais poussé le tien. Nous étions jumeaux.

///L'un promis au destin assermenté de l'église, l'autre à la défense du pays, nos destins étaient, selon toute vraisemblance, déjà tracés dans le marbre au bon plaisir de nos parents.

///Si enfants nous n'y opposions qu'un regard amusé, presque adolescent, il en fut tout autre. Révoltés, désinvoltes, nos erreurs furent nombreuses. Toujours ensemble, nous mettions à profit notre ressemblance pour mieux se jouer de ce monde d'adulte qui ne nous faisait aucune envie. Fugues, vol dans les distributeurs alimentaires et de boissons, bris de parcmètres pour obtention d'une poignée de pièces, insolence, école buissonnière... Tout fut bon pour traduire notre rébellion. Les établissements scolaires nous fermèrent bien vite les portes, mais jeunes et sot comme nous l'étions, nous ne nous en soucions alors pas. Chacun un casier judiciaire long comme le bras pour quelques bêtises sans grandes méchancetés, bientôt, nos parents ne surent que faire de nous.

///Le temps passa et si je restais partant pour la première ânerie venue, pour toi, ce fut tout autre chose. Tu étais entré dans une école militaire - ou plutôt, notre père t'y avait fait envoyé - lorsque tu commençais à commettre des choses qui ne tenaient non plus de la bêtise, mais du délit. Vol à la tire, trafique de stupéfiant, mauvaises rencontres, mauvaises fréquentations, désir d'appartenances à une bande peu recommandable... Ce ne fut pas ton "enrôlement" qui te priva de poursuivre ce dans quoi je ne te suivais déjà plus, du moins, ce sont là les récit que j'eus lors des rares appels de notre père. De mon côté, si je restais loin de tes excès, je n'en fus pas plus avisé. Non content de me retrouver à recevoir la parole divine d'un dieu auquel je ne croyais pas, j'allais à l'encontre des règles de l'école religieuse dans laquelle j'avais été envoyé. Me moquant du diocèse, des "ordres" je fus chassé pour avoir osé blasphémé à répétition, rompu les voeux formulés sans la moindre conviction et commettre erreur sur erreur.

///Loin de la maison familiale, séparé, nous n'assistions aux départs successifs de nos parents. Nous étions "adolescents" lorsque nous retrouvions de nouveau réunis pour l'enterrement de nos ascendants. Nous avions changés, si bien que pour ma part, je ne reconnu celui qui incarnait mon reflet dans un miroir invisible. Tu étais cet autres que je ne comprenais plus.

///Chacun reprit sa route, son chemin, bien différent l'un de l'autre, placés dans des familles d'accueil bien différentes. C'est alors que poursuivant mes âneries, sans doute voué à un bien triste destin, je fis une rencontre. En cette sombre année 2003, nous vivions ensemble - ce nouvel ami et moi - ce que nous nommons tous comme étant le jugement dernier.

///Le temps s'écoula emportant avec lui l'idée que tu puisses être encore de ce monde, mais aussi, les souvenirs d'une vie "avant" les machines.

///Il y eut quatre ans de cela, loin des ruines servant de refuge, ma route croisa de nouveau la tienne. L'avais-tu souhaité ou bien était-ce le fruit du hasard... J'aime à pensé que cette rencontre, tu l'avais provoqué. Toi aussi avais survécu, tu étais, toi aussi devenu homme. Tu n'étais plus celui que j'avais jadis connu, et pourtant, tu l'étais tellement. Passant une poignée de jours à tes côtés, je pu découvrir celui que tu étais devenu et bien sûr, j'en fus déçu, cela ne me plaisait pas. Tu faisait parti d'un petit groupe, la Confrérie de l'Acier, qui pillait pour survivre et, inlassablement, menait des missions suicides pour se rendre sur des territoires occupés par les machines. Il y avait - disaient-ils - des bunkers, des caches d'armes et de nourritures qui n'attendaient que vous. Tu étais devenu l'un de ses bandits de grand chemin des histoires qui nous émerveillaient dans notre enfance, opportunistes, égoïste et prêt à tout. Du moins, ce fut l'image qu'à leur tête, tu dégageais.

///Une année durant, sans en faire part à cet ami avec qui je vivais, je te voyais régulièrement, cherchant à te faire entendre raison, peut-être avais-je alors encore quelques restes du temps passé dans cette école religieuse. Bien sûr, j'échouais lamentablement.

///Ce fameux soir où pour mon ami je fus tué, où ta vie fut elle-même fauchée par les machines lorsque celles-ci pénétrèrent notre refuge, je me trouvais avec toi. L'attaque fut rude et tout ce dont je me souviens, c'est de t'avoir vu tomber sous le poids des armes. Ensuite, pour moi, tout est confus, c'est le vide, le flou.

///Il fallut plusieurs mois avant que je ne refasse surface et lorsque je revins parmi les hommes, je fus accueilli par une poignée de survivants, tes hommes. Ceux-ci me prirent pour toi. Je ne saurai dire comment les choses ont commencé, ni pourquoi je les laissais croire que j'étais toi, mais je m'imprégnais de ce rôle pour finir par devenir celui que tu fus, peut-être pour qu'il continue à vivre à travers moi, peut-être pour ne pas être seul... Toujours est-il que Valérian finit véritablement par mourir, pour laisser place à Jehan.

///Quant à mon ami, il ne se trouvait plus à l'ancien refuge, et j'avoue non sans honte, n'avoir cherché plus loin, peut-être pour ne pas exposer à son regard celui que je suis devenu.

///Dernièrement, les souvenirs m'envahissent, ton absence me pèse plus encore que jadis. La honte aussi de ne m'être rendu sur ta stèle... Aussi, je t'ai écris cette lettre, mais j'ignore si mon courage ira jusqu'à te la déposer aux pieds du marbre.

/////////Toi, mon frère, mon double, ma moitié,
/////////////Je suis tellement désolé...

/////////////////////////////Valerian

Lettre à l'Anonime/////////////////////////

///////////Toi, l'Anonime qui lit ces mots,

///Je me présente, Jehan. J'ai vingt-huit ans. Cela fait près de quinze ans que les machines ont prit le dessus sur l'homme, ne se soulevant que dans le but de nous exterminer. Qui je fus avant n'a pas la moindre importance, je ne m'en souviens même pas. Seuls des bribes de souvenirs me reste. J'avais un frère jumeau, je m'en souviens quelque peu. Valerian de son prénom il me semble. Mais le passé reste le passé, ce n'est pas important.

///Il y a quatre ans encore, je dirigeais quelques hommes. Nous ne faisions pas parti de la resistance. Nous survivions tant bien que mal, bravant les machines et n'hésitant pas à utiliser des méthodes discutables. Pillier, tuer, voilà bien des choses qui ne nous effrayaient pas. Voici trois ans j'ai été victime d'un accident, l'attaque des machines me laissa quelques sequelles. J'y perdis mon frère jumeau, cela je m'en souviens, mais aussi et surtout, une bonne partie de mes souvenirs.

///Si aujourd'hui j'ai retrouvé mes moyens et que nos activités reprennent, il n'en reste pas moins que ma mémoire reste un trou béant. Dans le fond, qu'importe, pourquoi pleurnicher sur le passé lorsque l'on a le présent à vivre.

///En pleine santé, j'ai reprit de plus belle mes activités. Mettre à mal ces maudites machines et nous ravitailler sont désormais mes seuls objectifs. Et toi l'anonyme ? Tiens-tu du mouton ou bien du berger ?

/////////////////////////////Jehan

₪ ₪ ₪ ₪ ₪ ₪ ₪ ₪ ₪ ₪ ₪

Autres précisions : Si jadis il ne l'était pas, à présent il se trouve être un grand consommateur de cigarettes et de produit divers se fumant tels que la résine.

Il faut savoir également que le Jehan qu'il incarne lors de ses changements de personnalité, n'est pas forcément celui que son frère fut. Il n'incarne que celui qu'il vit jadis.

Lien avec un personnage déjà présent sur le forum : Jehan Langolier est mon frère et contrairement à ce que je pensais, il n'est pas décédé.

Nom de la célébrité de votre avatar : Gaspard Ulliel
Comment avez-vous connu le forum ? Bouche à oreille
Fréquence estimée de réponse ? Aléatoire
Des idées ou suggestions ? //
Mots de passe : OK

Valerian Langolier - Homme - Terminé [OK] Valje10

Pffff Encore une bête de foire.

Mais bon, c'est pas comme si le monde était vraiment normal non plus.

Je ne te vois pas survivre longtemps avec une telle personnalité.

Je regarderais son devenir avec intérêt !

En attendant, le règlement est signé, les mots de passes sont corrects. Tout semble en ordre.

Même si la structure de ta présentation n'est pas réglementaire, vu son originalité, ce n'est pas grave.

Enfin bref !

Bienvenue en enfer !

Tu pourras répondre ou poster une demande de RP au café des rencontres.

Merci beaucoup pour l'accueil mais...

Je ne suis pas une bête de foire!

Regardez-vous donc !

Au plaisir de vous lire Sieur Connor Wink

Cela commence à faire beaucoup de maraudeurs ! Enfin, bienvenue et désolé du retard !

J'espère que tu t'amuseras Wink

» Jehan Langolier -Maraudeur- [ok]
» Bénédict Winsheste [Maraudeur Homme]